Objet éditorial explorant l'émeute et l'impact qu'elle a sur la ville, la transformant le temps de quelques jours, y laissant des stigmates de violence. La mise en page est pensée autour de la chanson dont le titre du fanzine fait référence, écrite et chantée par La rue manifeste. Toutes les photos ont été prises par Romain Pereira entres le 1er et le 8 décembre 2018, journées durant lesquelles le soulèvement populaire était au plus fort, tant en terme d'intensité insurrectionnelle que de poids politique. Les paroles sont alors inscrites comme les strophes d'une longue poésie, cernés de mots personnels à destinations de ces acteurices du monde.